VENDREDI 19

Ce matin, nous avons 2 representations prevues pour PSE, association francaise, Pour un Sourire d Enfants.
Cibles : les enfants travaillant dans la decharge publique.

Nous jouons dans 2 paillotes qui sont a 20 metres de l ancienne decharge.
La decharge est fermee et a est maintenant en dehors de la ville mais les gens qui y 'travaillaient" se rendent chaque jour dans la nouvelle decharge.
Les enfants soient accompagnent leurs parents, soit restent seuls, soit pour une partie d entre eux, ils sont pris en charge par PSE, qui pour compenser la perte du salaire qu ils rapporteraient s ils etaient a la decharge, les nourris de 3 repas par jour, les lave, les eduque un peu...
Ils ont entre 2 ans et 6 ans.
Sont maltraites et delaisses par leurs parents qui sont les pauvres des pauvres... et qui font comme ils peuvent pour survivre.
Le but etant qu a 6 ans ils aillent a l ecole et pas travailler a la decharge publique.

Dans la 1iere paillote ils sont 110, ils crient et rient mais parfois ont aussi un peu peur.
A la fin du spectacle, ils veulent tous nous toucher, notre nez et les grandes lunettes les intriguent.
Quel sera leur avenir ? Triste monde...

Dans la 2ieme paillote, meme nombre et j ai l impression qu ils sont encore plus petits.
Certains tombent de fatigue, ont des cernes bleues sous les yeux, a se demander ce que sont leurs nuits. La responsable qui nous accompagne est emmerveillee de voir les enfants se lacher comme ca. Elle nous dit qu elle est persuadee que nous leur avons fait bcp de bien...
Vrai - pas vrai, on decide que oui, en tout cas, on a donner ce que l on pouvait...

VENDREDI APREM

Spectacle au 2ieme centre temporaire des enfants des rues de Krousar Thmey a PPenh.
Ils sont excites comme des coucous, la sieste a du les doper...
Bibine et KKwet terminent en grappe humaine, chacun 15 gamins accroches partout avec des embrassades et des calins serres.

Au debut de notre tour au Cambodge, on nous avait dit qu ils etaient tres pudiques et ne se touchaient pas bpc.
Nous on constate que plus on va vers eux, plus ils se rapprochent et plus les jours passent plus on se fait toucher et embrasser et serrer.

Maintenant que l on se sent vraiment a l aise et que l on sent si quelque chose est derangeant ou choquant pour eux, on profite un max de ces moments de tendresse et c est bon, tout simplement.

A bientot les amis qui nous lisez, on vous embrasse